Aujourd’hui, les meilleurs joueurs mondiaux s’engagent sur le parcours de Erin Hills, un monstre de plus de 7 kilomètres, le plus long dans l’histoire de la compétition. Voyons à quoi les pros vont faire face.
Il va falloir taper fort.
Avec des distances moyennes par trou de 570 mètres pour les par 5, de 410 mètres pour les par 4, et de tout de même 185 mètres pour les par 3, les gros frappeurs risquent de se sentir pousser des ailes.
Ajoutez à la distance un sol très mou ralentissant fortement la balle, et vous verrez très peu de joueurs laisser tomber le driver aux départs du parcours.
Même si la largeur du fairway peut parfois atteindre les 50 mètres et donner envie de prendre des risques, il faudra tout de même rester vigilant sur les coups longs un peu moins contrôlés.
Attention tout de même à bien viser.
Ne pas quitter les fairways ! Il n’a pas fallu aux joueurs beaucoup de reconnaissance pour comprendre qu’une fois avalées par le rough, les balles auraient du mal à ressortir. De quoi perdre facilement un coup précieux lors de ce genre d’événement.
Il risque d’y avoir du spectacle sur les attaques de greens. Fortement vallonnés, souvent encerclés de bunkers épais et profonds, ils ne se laisseront pas aborder facilement, à l’image du trou 9 (en bannières), un par 3 réputé pour sa difficulté.
Du spectacle !
Le patron de l’USGA, Mike Davis, déclarait mercredi dernier que le parcours de Erin Hills, associé à des conditions météos pouvant êtres compliquées, promettait un tournoi “très intéressant pour les joueurs”.
Ce qui est certain, c’est que que ce genre de compétition risque d’être très intéressante à regarder et une fois de plus à apprécier.