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PGA Tour : Tests sanguins pour octobre 2017.

Présents depuis 2008 sur l’European Tour, les tests sanguins anti-dopage ont encore du mal à devenir réguliers sur les greens. Alors que la PGA annonce son instauration en octobre sur leur circuit, il est temps de se pencher un peu sur le possible dopage dans le golf. 

Pour commencer : 

Avec zéro contrôle positif depuis 2008 sur l’European Tour, et les aveux de plusieurs pros et amateurs de ne pas vraiment avoir une idée des produits pouvant être pris pour améliorer les performances golfiques, on serait en droit de penser que ce sport est lui-même un obstacle au dopage. 

Selon l’Agence Mondiale Anti-Dopage, en 2015 seulement 417 tests sanguins ont été effectués sur les professionnels (contre plus de 25 000 en athlétisme par exemple). Ce chiffre peut nous laisser imaginer que l’amélioration et l’augmentation des contrôles pourraient montrer quelques écarts de la part de certains joueurs. 

Et parfois par des aveux et témoignages, certains noms de substances et produits dopants ont tendance à ressortir. On entend ainsi parler de produits de développement musculaire ; stéroïdes et hormones de croissances, ainsi que de produits stimulants et calmants comme des testostérones et des bêta-bloquants. 

Pourquoi augmenter les contrôles ? 

On pourrait d’abord parler des habituels arguments contre le dopage ; mise en danger de la santé des sportifs, création et entretien d’économies souterraines, ou encore le simple fait de dénaturer un sport. Mais le golf fait aussi face à d’autres critiques.

En tant que sport olympique, sport de très haut niveau, avec en jeu chaque années des centaines de millions de dollars en gains de compétitions, il devient difficile d’accepter, pour de nombreux golfeurs (et même de nombreux non golfeurs) de laisser se répandre de telles pratiques. 

Toujours selon l’Agence Mondiale Anti-Dopage, en 2014 le golf était le troisième sport en nombre de joueurs utilisant des produits dopants, et était pourtant en 2016 le sport olympique le moins contrôlé. 

En octobre sur le PGA Tour. 

Bien plus visionné, avec des dotations plus élevées, et de nombreux professionnels adulés, il était temps pour la PGA de faire cette annonce sur la mise en place de contrôles anti-dopage d’ici la fin de l’année. Surtout pour un circuit qui a déjà connu quelques problèmes sur le sujet.

On se souvient par exemple de l’actuel numéro 1 mondial, Dustin Johnson, qui s’était fait suspendre à plusieurs reprises suite à des contrôles positifs à la cocaïne et la marijuana d’après plusieurs médias. Cette affaire avait notamment créée la polémique autour de la PGA, qui a toujours décidé de ne pas communiquer sur les suspensions liées à un usages de produits “récréatifs”. 

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