Jason Day se souvient de sa première chance de remporter un tournoi pro comme si c’était hier. C’était en 2007, il avait 19 ans et disputait le Livermore Valley Wine Country Championship. Pour faire court, il a rompu avec sa petite amie de l’époque la veille du dernier tour et a concédé un double-bogey au premier trou. Au final, une carte de 80 pour pointer à la 26ème place ex aequo.
“J’ai mal géré dès le premier trou. Ma balle a même atterri sur une petite fillette. J’étais assez chamboulé après ça. Ce jour là, j’ai appris une bonne leçon. Comment gérer la pression. Mais aussi, ne jamais rompre avant un tournoi. Ça n’aide vraiment pas”.
Mais Jason Day n’avait pas à s’inquiéter. Il remporte son premier tournoi trois mois plus tard. Cette fameuse semaine, neuf ans auparavant, semble d’un autre monde pour celui qui est maintenant le meilleur joueur mondial.
Jason Day, “un golfeur doit être heureux dans sa vie pour bien jouer”
Jason Day a également remporté six tournois du PGA Tour depuis sa dernière participation sur le TPC Sawgrass. Et pourtant, les leçons qu’il a retenues de cette mésaventure sont toujours d’actualité pour lui, tout comme pour chaque joueur professionnel.
“J’ai appris qu’un golfeur se doit d’être heureux dans sa vie pour bien jouer, pour rester concentré. Je pense que jouer ce jour-là, et mal jouer d’ailleurs, m’a appris que je ne dois pas considérer les choses comme acquises. Chose que je faisais à l’époque”.
Maintenant marié avec deux enfants, Jason Day a, de toute évidence, trouvé le parfait équilibre pour remporter un premier Players Championship. Ce ne sera pas facile pour lui qui comptabilise trois cut manqués et deux Top 20 sur cinq participations au tournoi.
“Je pense avant tout à ma famille et ensuite au golf. C’est tout ce dont j’ai besoin dans ma vie. Je suis déterminé à gagner chaque tournoi auquel je participe”.
Bonjour,
Ne pensez-vous pas au contraire qu’être fort psychologiquement signifie que l’on est capable de faire fi de tout ce qu’il peut nous arriver dans notre vie personnelle? Evidemment qu’être heureux et bien dans sa peau favorise la performance mais n’est-ce pas une qualité de transformer un malheur en source de motivation?
Merci d’avance pour votre avis.